Les p’tits ajouts du vendredi : Je ferai court, relisez l’article ci-dessous y a déjà pas mal de propositions pour pimenter votre visite !
– une belle soirée ici ce soir que je n’avais pas mentionnée.
– un encore un joli son pour finir le week-end en beauté
Pour le reste, c’est plus bas 🙂
————- Il y a l’absence drastique de sommeil et les 15 degrés perdus en quelques heures. Il y a la grisaille patinée d’hiver et les notes qui m’alanguissent. Il y a l’odeur du café tiède sur la table encombrée et les mots qui me manquent.
Gourmands.
– Je vous parlais lundi d’un festival dans un parc, en gastronomie et musique, ce sont les Rollende Keukens (cuisines roulantes !) qui déferlent dans le Westerpark et c’est super sympa.
– Toujours en musique et en saveur, le Suriname et les Antilles seront à l’honneur dans le Vondelpark ce week-end pour un avant-gout printanier du Kwaku Festival.
– un de mes restos préférés, le Pllek – qui se situe sur la rive Nord, possède une jolie plage et des braséros et qui a pris possession d’anciens containers – organise dimanche et lundi un petit festival en musique et dans la bonne humeur.
Musique, concerts et soirées.
– Il y avait aussi le festival des compositeurs du Conservatorium que je vous suggérais. En ces termes : »Toute la semaine, à partir de mercredi, découvrez les créations des étudiants compositeurs du Conservatorium Van Amsterdam lors d’un festival qui leur est consacré. L’occasion de rentrer dans ce bâtiment sublime fait de verre et de vues qu’est le Conservatorium, mais également de découvrir d’autres lieux plus insolites comme le Orgelpark ou Het Veem House.’‘
– Ce soir, les chanceux auront déjà leurs places pour aller voir les mythiques français d’IAM au Melkweg.
– 2 jours de festival dans une galerie d’art avec un label qui ramène dans ses bagages 70 petits français, groupes et compositeurs, amoureux de mix et d’Amsterdam.
– se mettre au vert avec du bon son dans une ferme urbaine, ce sera possible aussi en profitant du Farm-a-licous festival…
– Musique encore et danse, demain soir : un petit son indie-garage et »dream pop » par là ou une soirée house-techno dans mon squat préféré.
– Pour les clubbers invétérés je vous annonçais que l’un des temples de l’électro, le Radion, avait sa licence pour rester ouvert 48h ce weekend. Si vous êtes plus transe avec une âme de hippie, aventurez-vous loin dans le port industriel pour trouver votre bonheur…
Sur mon bout d’trottoir ensoleillé d’où je vous adresse mes suggestions, y a ma robe qui vole au vent, des notes qui se perdent et l’écho du sifflement des oiseaux. Une petite brise qui affirme son caractère pour distinguer lundi de la journée d’hier et mes voisins qui chantonnent sur leurs vélos. Début de semaine sur le pavement et cette quiétude qui m’évoque presque mon Sud lointain. Pour combien de temps – je ne préfère pas y penser, et surfer, danser, pourquoi ne pas nager sur cette vague (d’)accalmie.
S’esbaudir aussi, et s’oublier :
– en danse, en musique et en impro pour le retour des éditions de Young Blood Initiatives (pour en savoir plus sur ce collectif, c’est par là). L’idée : prenez votre coussin préféré (ou votre siège de camping, votre tapis, votre sweater fétiche… quelque chose pour vous asseoir confortablement si vos vieux os en ont besoin), et dirigez vous ce lundi soir vers la galerie Corridor Project Space pour assister à une performance artistique entièrement improvisée par des danseurs et des musiciens. J’ai assisté à l’un des sets en Novembre dernier : c’est un pari, bien souvent réussi. Il faut se laisser gagner par la magie de l’instant, l’incertitude des premiers pas, accepter les rôles aléatoires et mouvants des différents artistes présents et se laisser happer par le tableau fragile, parfois maladroit, toujours sincère qui se crée, littéralement, sous nos yeux.
– en redécouvrant un classique (ou deux) du 7ème art bien français et en saluant une très belle initiative de L’Echappée Belle, fondation qui promeut la culture française au Pays Bas. L’Institut français fermant ses portes, il fallait pourtant que quelqu’un prenne le relais. Pierre-Pascal Bruneau, le libraire français d’Amsterdam, lance un projet audacieux en s’attelant à cette cinémathèque en partenariat avec le cinéma Het Ketelhuis. La soirée de lancement aura lieu mardi à partir de 18h, avec pour premières projections (en français, soutitres en anglais) Le Mépris et Pierrot le fou, de Godard. Un programme hebdomadaire est déjà prévu jusqu’à juin, n’hésitez pas à y jeter un oeil…
Cinéma, toujours et le même soir. Si vous êtes plus orientés international, art et human rights, le documentaire The fake case réalisé par l’un des artistes chinois les plus controversés, Weiwei, sera projeté en version originale sous-titrée au OT301 à 20h15 (4€ – dans la limite des places disponibles).
– en musique, avec de chouettes programmations à venir cette semaine. Outside – free light, Outside – your lines :mardi soir ce sera au School, pour un son indie-rock garage slightly alternatif avec Beverly qui nous vient de New-York.
Toute la semaine, à partir de mercredi, découvrez les créations des étudiants compositeurs du Conservatorium Van Amsterdam lors d’un festival qui leur est consacré. L’occasion de rentrer dans ce bâtiment sublime fait de verre et de vues qu’est le Conservatorium, mais également de découvrir d’autres lieux plus insolites comme le Orgelpark ou Het Veem House. Space is the Place au Ruimte, mercredi soir toujours, soit des beats kenyans qui vont déferler sur la rive Nord de l’Ij. Dans ce café jazz & impro qui a aussi mille autres usages, le temps s’arrête et l’accueil est toujours incroyable.
Deux autres dates du même genre : lieux improbables, jolis sons indépendants et pas de danse qui s’imposent, ce sera samedi ici, et là.
Vendredi, pour les chanceux qui ont déjà leurs tickets, les monstres sacrés du rap français d’IAM débarquent au Melkweg. Danse, du tango comme tous les jeudis, dans une belle église du Pijp.
Pour mes oiseaux qui s’envolent la nuit sur les ondes électros des grandes villes, ne manquez pas le Radion Weekender qui se prépare…
Je vous reparlerai plus en détails des rendez-vous du weekend mais si vous êtes aventureux, sachez que le village hippie de Ruigoord ouvre ses portes toute la nuit de samedi, pour le rendez-vous mensuel de musique psychédélique Once in a blue moon.
Des idées en vrac de petits trucs que moi je ferais bien aussi si j’étais off ce week-end :
– 2 expos : Breitner au Rijksmuseum, ou Une Femme (Jeroen Robert Kramer) à la maison de la photographie HuisMarseille (photos de Beyrouth et légendes en français, Une Femme raconte une histoire. En fait, l’exposition EST une histoire, énigmatique, évocatrice, au dénouement teinté de suspens.)
– un film : Demain débarque sur les toiles hollandaises. A découvrir en plus dans 3 super chouettes salles, De Balie, Het Ketelhuis ou le Lab111.
– un peu d’exercice et de concentration. Amis grimpeurs, pourquoi ne pas aller faire un peu de bloc ? Amsterdam a de nombreuses salles à offrir…
– manger un bon repas surinamien dans le Pijp, une assiette copieuse et réconfortante pour pas cher du tout…
Bon week-end à tous !
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Lundi 25 avril, oiseau de mauvais augure, tu ne m’inspires pas.
(*bien que mes pensées les plus joyeuses s’en aillent vers des bougies soufflées ce soir dans la nuit parisienne…)
D’abord il pleut. Il grêle aussi. Et puis tiens, on a même eu de la neige mouillée.
Je vire et virevolte, mets mon nez à la fenêtre, espère quelques secondes, histoire de laisser aux rayons furtifs et facétieux le temps de me faire une petite blague et de disparaître bien vite derrière les gros nuages noirs. Ca fait bien 8heures 10 heures maintenant que j’écume le vaste net, j’y ai glané quelques pépites ici et là, j’ai regardé le nouvel épisode de GoT en priant l’inspiration épique de m’envahir… mais rien, rien à faire, rien qui ne me sorte de cette impasse.
Qu’est ce que je vais bien pouvoir vous raconter, alors que la semaine qui s’annonce est l’une des plus attendue dans le plat pays ?
C’est quoi mon problème, vous allez me dire ? Qu’est ce qui se passe de particulier Anne, pour que tu te retrouves ainsi muette ?
Mon problème il est simple : le 27 avril (!), c’est la fête du Roi, Koningsdag, date anniversaire de Willem Alexander. La fête nationale hollandaise, le jour où les néerlandais vêtus de orange défilent dans les rues et sur les canaux, à l’instar de leur souverain de visite dans différentes villes du pays. Big deal, comme on dit ici.
Et si l’on en croit les prévisions météo, il va pleuvoir, grêler, tempêter même. Et ça, ça me pose un gros cas de conscience…
Parce qu’en temps normal, je vous aurais conseillé de reléguer votre vélo, votre voiture et vos devoirs au placard, d’endosser votre plus belle perruque orange et de vous laisser happer par la ville et ses vrijmarkt (comprendre : les vides-greniers autorisés qui vont fleurir mercredi sur tous les trottoirs, dans toutes les rues, sur toutes les places, dans tous les parcs). Je vous aurais suggéré d’aller flâner dans les ruelles et les artères d’Amsterdam, de faire la fête à tous les coins de rues et sur la place de Nieuwmarkt, de boire sans soif ni retenue, de danser sans tabou, et ce depuis le mardi soir (Koningsnacht, la veille au soir, bien aussi importante!).
Alors quelques options, à défaut d’un barbec, qu’il me faut bien trouver pour que l’esprit de fête brave les frimas :
– faites vous des potes néerlandais et rejoignez une « private party » (de loin le plan B le plus sympa !)
– testez le Roest mardi soir, pour chiner et faire la chouille autour des braseros
– audacieux et danseurs, il y aura du tango et du swing au bord de l’eau et en journée du rock sur les canaux
– clubbers invétérés, une belle soirée au Marktkantine. Pour les obstinés, tentez votre chance avec le mythique BreakfastClub au Cruquiusgilde à partir de mercredi matin, 7h (il reste une cinquantaine de places à la porte…)
– laissez la ville et ses clameurs derrière vous, prenez le ferry direction NDSM et passez la journée tranquille peinard au Pllek – munissez-vous d’une bonne cape de pluie et ignorez le courroux du ciel !
Petite précision : tout sera fini et bien fini jeudi matin… mais n’essayez pas de pédaler pour autant, il faudra attendre que les rues et leurs débris de verres, fragments de débauche et autres ornements soient dégagés pour ça !
Que ta nuit soit douce et tes rêves sauvages* : lorsque Krista m’a fait cadeau de cette formule magique avant d’aller me coucher hier soir, j’ai pensé que je l’érigerais bien en ritournelle de la semaine. Je nous souhaite pour cette mi-avril de la douceur et des rêves, des folies oniriques, des heures ensoleillées et des nuits de tendresse.
– expos: les cérémonies d’ouverture de la terrasse du Nemo, aujourd’hui et demain. Il y a tout un programme des festivités (dont des performances de danse qui ont l’air super chouettes), et pour l’occasion le musée sera ouvert à tous et gratuit (super si vous êtes en famille). – 2 nocturnes un peu spéciales ce soir, au musée Van Gogh déjà comme tous les vendredis, mais également au musée d’art contemporain, le Stedelijk. Je vous en parlais lundi en ces termes : Un « tapis sonore » tissé avec vos voix par les Djs invités du Stedelijk museum pour accompagner l’expo Avery Singer ce sera vendredi pour une nocturne peu commune. L’entrée est gratuite, l’expo à visiter jusqu’à 22h, l’ambiance à expérimenter jusqu’à minuit.
– 7eme art : 2 festivals au programme, le festival Cinema Arabe organisé par le Rialto (moi j’irai ce soir, voir Parisienne (peur de rien) par exemple), avec de nombreux films en français (toute la programmation étant soutitrée en anglais), et le Imagine Festival à l’EYE, avec des projections internationales, des conférences et des masterclasses dont je vous laisse découvrir le programme (NB : un petit tour à l’EYE vaut toujours le détour !)
– musique, danse et soirées, il y aura de quoi faire. Je vous parlais du festival SOTU (pour Sounds of the Underground) si vous voulez découvrir la scène locale et des lieux absolument undergrounds. – Une fois n’est pas coutume, je vous recommandais également une soirée Dub dans le plus mainstream des squats légaux, ce sera ce soir au OT301. – Il y aura encore des paillettes, des rollers et de la disco pour finir la semaine en beauté. – Deux de mes gourous de l’électro, Marco et Denis pour ne pas les citer, ont attiré mon attention sur une très belle programmation dans l’imposant Muziekgebouw sur les flots dimanche soir. La soirée Versatile Sweet 20 / The rest is noise sera une belle pépite musicale à ne pas manquer ! – Toujours dimanche, un hommage à Prince par les kings du jazz néerlandais, voilà qui promet également ! – Pour plus d’idées de soirées, mes chers oiseaux de nuit, suivez le programme de l’excellente Chloë du magasine Overdose.am !
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De la douceur car il en faut, et des cargaisons même !
La musique adoucit les mœurs, parait-il. Alors aller applaudir un ensemble de musique de chambre dans une jolie maison toute de bois et de briques dans le centre ville, rien ne pourrait être plus apaisant non ? Plus encore si l’entrée est libre et que ce concert leur sert de chauffe pour une compétition à venir à Turin : ce sont les petits prodiges de l’Intercontinental Ensemble, à partir de 20h au Splendor, et ils méritent votre soutien.
De l’emphase, de l’audace, de l’émotion beaucoup : la nouvelle édition du festival du cinéma arabe débute mardi et aura lieu toute la semaine dans différentes salles de la ville (qui valent le détour !). Pas mal de projections sont en français, et toutes sont surtitrées en anglais. Des pépites du 7ème art libanais, syrien, irakien, palestinien ou encore algérien sont à découvrir cette semaine. Je vous laisse décortiquer le programme, sachez que moi j’ai flashé sur Parisienne (peur de rien) qui sera diffusé vendredi au Rialto, ou encore le court-métrage animé Waves ’98 (Liban, mardi soir au Rialto).
Rêveries en vrac et en tout genre : une soirée consacrée à Visconti mardi soir (projection en anglais, avec sous-titres), dans mon squat bien aimé du centre-ville. – Une nuit d’impro et de storytelling pour se dire, se raconter et rire dans l’un des repères les plus séduisants de la ville, ce sera le Level One Improv Show (anglais) au Mezrab toujours demain soir. Arrivez-y affamés, pour 5€ vous pouvez y manger une délicieuse et copieuse soupe maison préparée par la grand-mère iranienne. Et jetez un coup d’oeil au reste de la programmation, il y aura aussi quelques beaux concerts à venir. – Du théâtre, enfin du mime surtout, au Frascati Theater. Ce sont les étudiants de la Theaterschool qui montent sur les planches et il parait que c’est vraiment chouette (je vous confirmerai ça jeudi!). Par ailleurs, une occasion de boire un verre avant ou après dans le si séduisant Frascati Café est toujours bonne à prendre ! – Pour les spécialistes et les anglophones, le Rijksmuseum propose une journée de conférences consacrée au mouvement De Stijl(NB : DeStijl est le nom du groupe et de la revue fondés en 1917 à Leyde par Théo Van Doesburg et qui a notamment illustré les théories et les conceptions plastiques de Mondrian… Un sacré pan de la culture néerlandaise donc ! Pour plus d’infos sur ce mouvement, c’est par là !). L’entrée est gratuite, la réservation conseillée, les intervenants de qualité. – Un « tapis sonore » tissé avec vos voix par les Djs invités du Stedelijk museum pour accompagner l’expo Avery Singer ce sera vendredi pour une nocturne peu commune. L’entrée est gratuite, l’expo à visiter jusqu’à 22h, l’ambiance à expérimenter jusqu’à minuit. – Pour mes amis les rêveurs, les baguenaudeurs un peu fauchés (qui parlent anglais), le Brakke Grond continue son cycle « How to travel the world with almost no money« . – Promenades bucoliques en ville enfin, à travers le Vondelpark qui fait son festival : au programme ce week-end à picorer au gré de vos pas, du cabaret, du théâtre et des notes pour enchanter votre balade. – Pour le reste du week-end j’aurais aussi un chouette marché local du dimanche à vous proposer ; une aprèm veggie/healthy concoctée par un top chef dans une friche artistique ensoleillée ; des paillettes, des rollers et de la disco pour finir la semaine en beauté ; ou encore une belle soirée dans l’imposant Muziekgebouw sur les flots…. mais ça j’y reviendrai plus en détails vendredi !
Wild nights, j’ai bien sûr de la danse à revendre et du bon son à vous souffler. Du swing au bord de l’eau comme tous les mardis, du rock n roll sur les canaux comme tous les mercredis, du tango dans une église comme tous les jeudis, du jazz comme tous les dimanches au Sugarfactory… Mais aussi : un festival underground (SOTU, pour Sounds of the Underground) qui échauffera la ville toute la semaine de ses performances avant-gardistes et vous fera découvrir des groupes locaux et des lieux vraiment atypiques. (Petit plus : vous payez ce que vous estimez comme étant le prix juste…). Une fois n’est pas coutume, je sors un peu de mes ondes électros pour vous suggérer aussi une soirée Dub au Mixtree vendredi soir. Pour les belles line-up du week-end si vous êtes sur Amsterdam pour danser jusqu’à l’aube mes chers oiseaux de nuit, je vous donne rendez-vous vendredi pour ma petite mise à jour hebdomadaire…
Lundi s’installe confortablement et dans le soleil grandiose de cette mi-avril je m’interroge : à quoi vais-je consacrer ma semaine ? La time-line de mon Facebook-event dessinera t’elle plutôt des couleurs nerdy-arty ou out-door & sportswear ? La tendance générale sera-t-elle « notes et musique » ou bons restos nouvellement dégotés ? Tandis que j’en suis là, à m’interroger, je réalise que d’ici vendredi mon agenda est plutôt libre. Quelle surprise ! Quelle liberté ! À moi de remplir les lignes, en toute fantaisie.
Je vais donc quand même vous parler de quelques incontournables dont j’ai pu entendre parler ici et là, tout en brodant avec délectation un programme issu de mon imagination :
J’y ajoute : pour les anglophones, une conférence-débat-workshop pensée comme un safari urbain (j’sais pas vous mais moi j’adore cette idée !), autour du thème de l’identité et des frontières est organisée par le Volkshotel. Des interventions (et des expéditions) du centre d’art de Appel arts, de la friche et centre d’expérimentation urbaine De Ceuvel, du jardin Hortus Botanicus, du célèbre Amsterdam Muséum, et du collectif Imagine IC sont attendus.
J’allais presque oublier d’en parler : du cinéma iranien soutitré en anglais dans un centre culturel et social super cozy, c’est le rendez-vous Iranian New wave cinema, chez Joe’s garage.
Pour les gourmands et amateurs d’innovations dans le domaine environnemental : une nuit »pizza » dans l’incroyable ferme du Kas-Kantine. Vous ai-je déjà parlé du Kas-Kantine ? C’est un endroit à part, qui se présente ainsi sur le site internet : The KasKantine (greenhouse cantina) is a cozy urban farm with a little restaurant, hidden on the premises of an old sugar factory just two train stops away from Amsterdam and safe from our postapocalyptic society.Une ferme urbaine, donc, en autosuffisance électrique, spécialisée dans la production en aquaponie (oui, moi aussi j’ai appris y a deux jours ce que c’était, ça m’a renversée, littéralement !), accessible en 10 minutes de train mais qui se revendique loin et en sécurité de notre société post-apocalyptique. Tout un programme !
Mais il faut dire que, plus prosaïquement, ce lieu fait rêver ! C’est beau… [je me permets de prendre des libertés avec vous] : c’est même hallucinant comme c’est beau. Et c’est paisible. Charlie, l’un des deux fondateurs, est un petit français et c’est un roi des fourneaux. Et tous les vendredis on s’y retrouve pour refaire le monde et manger des pizzas (le reste du temps, il faut réserver. Les menus dépendent des produits du moment.).
Pour les utopiques encore, le mouvement NuitDebout commence à faire quelques adeptes sur la place du Dam. Hier, une grosse soixantaine de personnes s’y sont retrouvées pour échanger leurs points de vue et tenter de s’organiser. Ils – en fait… on – y seront aussi ce soir, demain… jusqu’au 48 mars ?
Musique et danse, maintenant !
Adeptes de lindy-hop : tous les vendredis au Kompaszaal c’est musique live et swing à gogo ! Pour mes oiseaux de nuit, j’suis plutôt fière car l’excellente Chloë du magazine Overdoze.am nous conseille grosso-modo pour ce week-end les mêmes soirées que moi (voir ci-dessus). Petit hint d’ailleurs, si j’étais vous (et que je ne travaillais pas demain), je filerai vraiment au Marktkantine ce soir pour une line-up de folie : I-F, Legowelt et Mike Servit pour une soirée acid et pointue.
Amateurs de jazz enfin, j’ai découvert un nouveau rendez-vous hebdomadaire (qui pourtant ne date pas d’hier et dont le succès n’est pas démenti par les années qui passent…) : tous les dimanches au Sugarfactory a lieu le Wicked Jazz Sounds Club night. Attaquer la semaine de 23h30 à 5h du matin en groovant sur du live… que demander de plus ?
Avril, c’est joli Avril, c’est doux comme un prénom. C’est furtif, un peu fragile, une chansonnette légère qui s’emballe doucement sur un rythme incertain. Avril et ses averses, ses promenades, son soleil. Oui celui-là même, le radieux qui nous a attiré sur les places, dans les parcs, hier toute la journée. Celui-là le joueur, qui se cache aujourd’hui mais nous nargue subrepticement entre les gouttes. Avril, c’est la douceur qui se promet, amante joueuse qui parfois se refuse.
Les petits ajouts du vendredi : Alors je vous le disais, le week-end sera chargé chargé ! Si vous reprenez la lecture plus bas, je vous avais concocté un petit itinéraire de balade pour explorer l’Est de la ville en ce samedi après-midi, et bien commencer l’apéro autour d’une bière fraichement brassée au bord du canal.
Puis, je vous le disais, le centre et ses clameurs vous rappelleront à leurs hauteurs : un rooftop pour attaquer les festivités, une entrée gratuite, une vue imprenable sur la ville et de la musique live, ce sera au SkyLounge à partir de 19h.
Pour poursuivre la nuit jusqu’à l’aube, je vous laissais le choix entre un swing sur les flots, une pure soirée dans un club sombre ou un joyeux mix reggae/hiphop/electro pour un rush hour weekender au OT301.
Je vous parlais de l’immanquable rendez-vous mensuel pour ceux et celle qui adorent chiner et plonger dans les nippes et les frippes : l’immense marché aux puces du Ij-Hallen. L’occasion de prendre le ferry, explorer le Nord de la ville (quand le centre se bonde des badauds du week-end) et de faire une pause bien méritée dans mon bien-aimé Noorderlicht. Petits achats et déambulations urbaines – suite : un marché de produits locaux dans une belle gare réaffectée de l’Ouest. Le lieu est vraiment à voir, un exemple réussi de reconversion architectural (où après vos achats vous pourrez aussi manger à votre guise !). Le quartier, la très animée Kinkerstraat et son petit marché qui jouxte les halles (et sur lequel on trouve les meilleurs humus maison de la ville !) valent également le détour.
Autre genre, un marché du vinyle dans l’un des hôtels les plus branchés de la ville (qui a un superbe rooftop et qui fait aussi club, resto, lieu d’expo, etc.). Gourmands et curieux de gastronomie néerlandaise, un »foodmarket » dans l’un des plus grands parcs à l’Ouest de la ville aura de quoi vous surprendre. Bucoliques ou en famille, si le soleil est de la partie, louez des vélos et rendez vous dans le parc d’Amstelveen pour la saison des cerisiers en fleurs.
Danseurs : un milonga/salon du tango dans le grand Muziekgebouw le long des flots, en plein coeur de la ville, ça a de quoi vous faire rêver aussi.
Et enfin, comme chaque semaine sachez qu’Amsterdam Bateau organise un petit tour sur les canaux, en éco-bateau, avec l’apéro offert et la présence d’un guide français à bord. Inscrivez-vous vite, les places partent comme des petits pains !
Plus culturel, un nouveau musée ouvre ses portes sur la Museumplein : le MoCo (une abréviation rafraichissante –rigolote ? fraichement naïve ? joueuse ? Je vous laisse décider– pour MOdern COntemporary. Et ils ont vu les choses en grands, les propriétaires (Lionel et Kim Logchies, déjà propriétaires de la Lionel Gallery), pour cette inauguration ! Outre l’architecture, qui en envoie plein les yeux, la programmation est audacieuse et grand public. Les deux premières expositions seront consacrées au grand Banksy -en personne- (d’où l’audace du geste : cette exposition entièrement consacrée à l’artiste de street art est la première »non autorisée », sa place est habituellement plus discrète dans les collections des musées) et à l’illustre Warhol.
Culture toujours si on veut, business & luxe surtout – et encore une occasion de mettre gratuitement les pieds dans un lieu assez étonnant : Hermes organise son Festival des Métiers dans le beau manège de la ville, sur Overtoom. Plus arty, plus intello, assez pointu mais qui peut être passionnant pour les anglophones : un festival au Brakke Grond intitulé Bots, Bodies and Beats, organisé par l’académie des Arts Rietveld. Ce festival se présente comme un cycle de conférences, expositions, concerts et performances consacrés cette année à la notion de »post-humanisme ». Ou plus précisément, comment cette notion peut nous éclairer à comprendre le présent, et à redéfinir la pluralité de nos identités. Tout un programme donc, à découvrir dans un chouette lieu.
Musique, y a de quoi faire en ce premier week-end d’Avril. Si vous êtes plutôt plein air, le NieuwLicht Festival débarque dans le grand Westerpark et la programmation plutôt pointue vous fera découvrir la scène électro néerlandaise. Bonne bouffe et bières seront au rendez-vous, et comme chaque année tous les gains seront donnés à la bonne cause : cette fois la construction d’une école au Guatemala.
Vachement plus intimiste ce soir, dans un petit lieu alternatif donc Amsterdam a le secret : une vibe »rock-world », une touche d’électro à la sauce islandaise et d’autres paysages sonores qui doucement se dessinent depuis un petit café culturel perdu dans les entrepôts du Nord. Je vous laisse découvrir l’événement, sachez que l’expédition vaut le coup, surtout si vous êtes en quête d’improbable et d’onirisme. Finir le week-end avec des petites françaises, ce sera possible aussi. Vous connaissez Brigitte – la blonde et la brune qui depuis quelques mois déferlent sur nos ondes ? Le Melkweg, salle mythique s’il en est, les accueille le temps d’une soirée, et les francais de passage y sont très attendus pour surchauffer la salle ! Oiseaux de nuits chéris attirés par les néons, les bons sons, les salles sombres et bondés jusqu’aux aurores, je ne saurais trop vous recommander de compléter cette lecture par un petit tour sur le site du magazine culturel Overdose, sur la rubrique au titre très parlant Worth Your Dam Hangover pour vous donner des idées des grosses soirées en perspective.
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Cette première semaine d’Avril, je la veux du même contraste.
Ce lundi soir par exemple, j’irai me bercer des notes oniriques de Kaitlyn Aurelia Smith au Muziekgebouw. Kaitlyn, elle est belle à écouter, et fascinante à regarder. Quand ses mains s’agitent sur son synthé, c’est une vraie chorégraphie qui s’opère. A découvrir, pour ne plus jamais dire que la musique électronique n’est pas de la »vraie musique ». Et le splendide Muziekgebouw, cette grande bâtisse de verre qui surplombe le fleuve vaut le déplacement !
Ceci dit, si vous êtes plus jazz, il y a aussi un petit concert sympa dans un des temples du genre, le Bourbon Street.
Mardi si le temps me dit, j’irai manger un bout au Hap-Hmm pour retrouver avec plaisir les saveurs néerlandaises. Un petit oiseau m’a soufflé que la carte est parfaite pour un midi pas trop cher, et que le lieu est chouette.
Le soir, ce sera court-métrages pour moi, internationaux et soutitrés en anglais, dans mon squat préféré du OT301. Dans cette ancienne école sur la grande avenue Overtoom, on peut manger bio pour quelques euros, écouter des concerts, visiter des ateliers d’artistes, découvrir des artistes locaux, pratiquer son revers au ping-pong certains soirs, et donc aussi s’asseoir sur le velours des sièges de la salle du Mix Tree, à l’étage.
Mercredi j’aurais besoin de libérer l’excédent d’énergie qui sommeille en moi : de 15h à 17h j’irai danser dans une galerie d’art. L’événement s’appelle Techno Therapy by Physical People, l’entrée est libre, toute donation, fruits et boissons sans alcool sont les bienvenus ! Ca peut valoir le coup d’essayer, non ?
Et pour me remettre de mes émotions, j’irai boire un verre de genièvredans une des plus anciennes distilleries juste derrière la galerie.
Jeudi, un documentaire iconique qui nous dépeint Harlem (pas celui-là, mais l’autre !) à la fin des années 80 sera projeté dans la salle alternative du Cavia : Paris is Burning, de Jennie Livingston ce sera à 20h30 (ou le lendemain à 23h).
Ceci dit, si vous êtes fans de tango, ne loupez pas le milonga hebdomadaire dans une belle église du Pijp. Finir une journée dans ce quartier typique qui fourmille de bars et de bons restos, c’est chouette. Pourquoi ne pas avoir mangé un bout dans le splendide Bazar avant ? Arpenté le Sarphatipark ? Exploré le marché quotidien, plus que centenaire et toujours bien achalandé de Albert Cuypstraat ?
Au moment où je m’élance dans l’écriture des suggestions, le soleil pointe le bout de son nez et en ce lundi de Pâques j’irais bien me prendre un café chez le meilleur torréfacteur de la ville : Lot Sixty One, sur Kinkerstraat. Et quitte à me promener dans ce quartier, pourquoi ne pas flâner au marché du Ten Katemarkt et y faire un stock de superbes humus faits maison ? (Cherchez l’un des derniers stands tout au bout de la rue). Ou alors baguenauder tranquillement dans le parc du Westerpark, et entre les hérons et les canards faire une petite pause bière dans le parc culturel du Westergasfabriek.
Ah et puis tiens, Sandra vient de me parler d’un restaurant Indonésien où mes papilles iraient bien saliver ce soir, c’est l’Indonesian Kitchen. Une journée en douceur, donc, parce que la semaine qui suit sera intense !
L‘art sera à l’affiche au Westergasfabriek pour la cérémonie d’ouverture du festival UNFAIR. On vous reparlera du programme complet ce week-end, mais vous pouvez déjà avaler les petits fours tout en assistant à des performances ce mercredi.
On reste dans la même thématique jeudi, qui annoncera l’ouverture d’une grande exposition sur Andy Warhol au Musée Jan van der Togt d’Amstelveen. L’occasion de faire une jolie promenade en vélo par exemple, de passer devant un moulin et de longer l’un des plus grands parcs de la ville pour s’y rendre.
Plus central, moins classique, le Rijksmuseum vous parlera fashion cette semaine également.
Si vous parlez un peu anglais, je partage ici un bon plan pour les amoureux de plantes, de sciences, de vieux livres et d’utopie : le collectif -au nom à coucher dehors, passez moi l’expression- Glubbdubdrib organise une série de 7 »expéditions » dans la ville dans les prochaines semaines. La première aura lieu dans la librairie du zoo Artis, un lieu mystérieux dont les portes ont été fermées au public pendant… 70 ans ! L’entrée inclue une conférence de Erik de Jong, professeur de Culture, Paysages et Nature à l’UvA, sur l’histoire du lien entre l’homme et la nature ; ainsi que des installations artistiques et une visite des lieux.
Danse, les plus audacieux se rendront dans le splendide Stadsschouwburg (théâtre de la ville) pour la 1ère de In Spite of Wishing and Wanting, de Wim Vandekeybus. Ce spectacle sorti en 1999 avait fait l’effet d’une bombe, il revient aujourd’hui avec une nouvelle distribution de danseurs. Sur la musique de David Byrne, des tableaux se succèdent universels, nous évoquant la peur, le désir d’affection, le pouvoir du sommeil. Pour plus d’infos en français, je vous renvoie sur la page de présentation réalisée par le Quaternaire.
Vous pouvez aussi décider d’aller fêter le presque week-end au Pacific Parc, qui fête ses 11 ans. Au Pacific, on peut manger et boire des coups, c’est sympa, le lieu est chouette. Mais surtout à 22h les tables s’envolent et vous voilà prêts à rockabiller, swinger, virevolter… Et pour info, ils fêtent leur anniversaire sur 3 jours !
Ct’article j’vais l’écrire au même rythme que mes pas sur les pavés ce matin, dans la ruelle pâlement ensoleillée. Au tempo de LA FEMME qui revient des vagues et chatouille mes oreilles de ses rifs accélérés. Ils se bousculent, me pressent, se pressent et houspillent ma caboche pourtant toute engourdie. Ils ont été là toute la journée, myrmicinae grouillants dans la fourmilière de mon cerveau à moitié rentré de ses tropiques exaltés. Allez Anne, allez, c’est la rentrée, accouche, accouche, couche-nous sur le papier virtuel de ton blog trop longtemps abandonné. »Give your city some dedication », they say. Amsterdam, here I am. Revenue pour mieux t’aimer.
Les petits ajouts du vendredi : Du vélo, du bateau, du swing, des livres, des conférences et de l’électro : vous vous rappelez c’est ce qu’on vous a annoncé pour cette fin de semaine (lire plus bas).
Si tout ça ne vous branche pas trop, je vous donne en vrac quelques idées pour occuper votre week-end pascal en la capitale.
Tout d’abord, sachez qu’il est de bon ton dans le plat pays d’aller écouter une passion selon St Matthieu (Bach) pour célébrer la résurrection du Christ. Si vous ne voulez pas déroger à la tradition, vous pouvez vous rendre au célébrissime Concertgebouw, ce soir. Pour les petits budgets, vous pouvez vous reconvertir direction la majestueuse Westerkerk, pour une Passion selon St Jean, gratuite cette fois. Si vous êtes plus escapades en pleine nature que concert-hall, la petite île de Pampus sur la mer intérieureouvre les portes de son fort historique pour chasser les oeufs. La visite du fort est incluse dans le billet du ferry. Amoureux de fleurs, l’ouverture du jardin du Keukenhof marque le début de la saison des tulipes ! Perdez vous dans les allées colorées d’un monde à la Alice aux pays des merveilles (pour vous y rendre, cliquez par là !). Oiseaux de nuit chéris, si vous n’avez pas la chance d’avoir un ticket pour l’immense festival DGTL, De School vous accueillera à bras ouverts dans son club inclassable, au décor surprenant et à la programmation pointue. Ou vous pourrez aussi rejoindre une Rollerdisco party dans la friche artistique du Roest.
Moi perso je la jouerai minimaliste : ce soir je serai au Van Gogh pour assister aux ateliers d’une nocturne sous le signe de la prostitution française (non, moi non plus j’ai aucune idée d’où est ce que cela nous mène…), demain je discuterai racisme et décolonisation au W139, et j’irai surement renouer en couleur avec ma belle Amsterdam au détour d’une jam enfiévrée café Alto. Et pourquoi pas retrouver mes meilleures habitudes : une appeltaarttoute chaude le long des canaux au Winkel après avoir fait mon petit tour au marché de Noordermarkt samedi ; un bout à manger chez Nam Kee, le meilleur du quartier chinois ; et bien sur une bière -encore- pour digérer tout ça, dans les velours envoutants du Mata Hari, découvert récemment. Ah et puis tiens, du swing brésilien pour clore ce week-end en beauté ça vous dit ? Batida, c’est dimanche soir, au Westergasfabriek.
(et si vous relisez l’article jusqu’au bout, y a d’autres suggestions qui apparaitront !)
Alors que je m’apprête à m’envoler pour quelques semaines sous de lointaines latitudes, je vous livre en accéléré un petit programme pour profiter au maximum d’Amsterdam en ce début d’année.
Janvier – Février – Mars 2016
Insolites Tous les dimanches hivernaux, allez profiter d’un hot tub en terrasse : en effet, l’impressionnant Volkshotel ouvre gratuitement son rooftop au public (mini-spa et sauna font partie de l’offre !). Et les premiers dimanches du mois, ces sessions se font en musique. Rien de tel pour commencer l’année.
Janvier signera aussi la ré-ouverture (après déménagement) d’un lieu pas comme les autres : De Ruimte revient, toujours au Nord et encore plus à l’ouest ! Des saunas en plein air et en musique, des concerts, de longues soirées de storytelling autour du feu, des bons petits plats : l’ensemble du programme des temps à venir est à découvrir ici.
Toujours dans la thématique « bien être », mon restaurant chouchou de la rive Nord Pllek organise les 23 & 24 janvier un week-end SPA. Au programme : hot-tub toujours, sauna, spa, yoga… et une débauche de chocolat !