Week-end du 28 au 30 octobre

Clementine Latron

Je vous écris depuis la vieille maison qui craque et danse, au souffle du Mistral qui s’engouffre dans les brèches et du rythme endiablé des cris des petiotes. Je vous écris loin, bien loin de mes canaux, sur la rive du bras du Rhône qui traverse l’Ile et les vignes.
Je vous écris et le ciel par dessus le toit, si bleu, si calme – et l’arbre par dessus le toit berce sa palme.

C’est doux.

C’est pourquoi le programme de la semaine s’est changé en suggestions du week-end, à l’image de la mue de serpent retrouvée dans le tiroir de la table à thé. Parce qu’ici tout n’est qu’ordre que calme et beauté et que la seule pensée de la frénésie amstellodamoise m’éreinte à distance. Parce qu’ici voyez-vous j’étais trop occupée – à lire des histoires, jouer avec les ronds de serviettes et flotter dans les mots doux.

Pendant ce temps là chez vous, vous pourrez :
mélomanes, profiter encore du cycle Bach & Breakfast dans le cadre de la biennale annuelle de violoncelle ; moins classique (quoique…) vous rendre au Paradiso tout le week-end pour le festival automnal London Calling (avec entre autres Allah Las) ; vous la jouer exotiques, en filant direction la Grèce dans l’antre squatté du MixTree ce soir voire vers des contrées plus orientales à l’occasion du mini festival de musiques du monde Atlas (différentes localisations – à commencer par bien aimé Noorderlicht ce samedi soir). Un autre petit faible que je partage avec les plus hurluberlus d’entre vous : les vendredis soirs tout fou dans un bateau bleu nuit de pirates sympathiques, celui de La nef des fous.


historiettes : pour ceux que la langue de Shakespeare n’effraie pas, sachez qu’il y aura pas mal de storytelling ce week-end sur les canaux, ici et là.

Oiseaux de nuit : le magazine culturel Overdose.am vous a fait par là une sélection des meilleures soirées du week-end, et ils sont souvent de très bons conseils… Ah et au fait, encore un nouveau club ouvre ses portes sur les canaux, histoire de faire renaitre de ses cendres encore chaudes le mythique Studio 80 – Claire sera t’elle à la hauteur des expectatives, à vous de me le dire…

informatif et ludique :  une soirée d’informations (en anglais encore) sur le gaspillage alimentaire et le travail volontaire assez extraordinaire du collectif Guerilla Kitchen ; une rencontre au sommet à la bibliothèque centrale d’Amsterdam (en francais cette fois !), organisée par la Librairie francaise, avec Olivier Piton auteur de La Nouvelle Révolution américaine et qui sera consacrée aux élections au pays de l’oncle Tom. Il y a deux expos qui me tenteraient si j’étais vous : Safe Passage du sulfureux Ai Wei Wei au FOAM – musée de la photographie, et Rythms & Roots au Musée des Tropiques. Enfin, pour les plus littéraires d’entre vous, sachez que la matinée de samedi sera dédiée au roman L’Ombre douce, décortiquée par Céline de L’Ecole de francais.

septième art : un dimanche soir plutôt violent pour finir le week-end avec deux projections de La Cité de Dieu et La Haine au MixTree.

insolites et pépites urbaines : le Nord qui est à l’honneur pour 24h, ça vaut le coup de faire un tour sur NDSM ce samedi (vous pourrez même y faire du yoga gratis) ; des frippes et du vintage par kilo dans la jolie friche ensablée du Roest pour ceux qui aiment chiner et dénicher des perles rares ; et toujours pour mes impudiques, il y a le rendez-vous dominical du saunakaravaan. Enfin on m’a parlé très récemment d’un petit ciné-cave à vins dans le Nord qui me parait bien prometteur…

Toujours pas vu notre vlog ? Allez y, c’est cool 🙂

Semaine du 18 au 22 octobre (ADE)


Non ce n’est pas la politique du moindre effort que j’aurais soudainement adoptée. C’est juste qu’après avoir enfin mis en ligne le premier épisode de notre vlog – webserie consacré à Amsterdam, il convient de fêter ca dignement. Et qu’il n’y a rien de tel pour célébrer que d’aller danser jusqu’au bout de la nuit.

Amsterdam Dance Event
Et ca tombe bien : cette semaine c’est l’Amsterdam Dance Event (ADE), soit le plus gros festival de musique électronique au monde – rien que ca. 2000 artistes invités, 365.000 visiteurs l’an dernier, des sets bien sûr mais également des cycles de conférences pour les professionnels. La ville toute entière est de la partie et il vous sera bien difficile de l’éviter. La quasi-totalité des institutions culturelles sont réquisitionnées associées à l’événement, d’une façon ou d’une autre.
[Pour mes lecteurs qui vraiment vraiment vraiment n’aime pas la musique, vous trouverez en bas de l’article quelques idées pour occuper la ville sur un autre terrain cette semaine !]

Le magazine Dure Vie vous a fait une sélection d’événements et de soirées par ici, je vais y ajouter bien sur mes petites suggestions. Une précision : vous n’êtes pas particulièrement un oiseau de nuit ? Vous avez l’impression que vous avez passé l’âge ou vous n’avez jamais aimé vous trémousser sur des sons indistincts ? Vous pensez que ce festival se résume à des BOUMS-BOUMS, des flashs aveuglants et une consommation  indue de substances (il)licites.
Et bien sachez quand même que l’ADE fait exploser le cadre conventionnel de la  »musique électronique » et que chacun peut y trouver son compte. Par exemple, un maitre de la musique contemporaine (au sens  »classique » du terme – quel paradoxe !), Philip Glass partagera  l’affiche le temps d’une soirée avec l’artiste expérimentale Laurie Andersen. Il y aura aussi des sélections de films et documentaires projetés, d’événements de tout genre associés. Tout ca pour vous dire que bien plus qu’une simple ville qui bascule en pleine effervescence, l’ADE peut aussi être l’occasion de rêveries sonores, de découvertes harmonieuses, de moments de grâce électro-acoustiques
Pas convaincu ? Tenez, écoutez plutôt et laissez vous rêver.


Mon programme alors ?
– Demain après avoir virevolté au rock n roll comme tous les mercredis chez Clandestien, j’irai voir Raving Iran, documentaire sur 2 rebelles de la scène techno – et forcément underground – iranienne, projeté en avant première de l’IDFA ; puis je courrai à l’Est au Studio K, voir un autre documentaire sur l’émergence de la musique électro aux Pays Bas dans les années 90’s, et surtout apprécier les sets de MILD PANIC & FIEN (et les déhanchements sans pareil de leur ingé-son en mini-short vert !)
– 
Jeudi personnellement je me la jouerai Madame Night – comprendre  »artillerie lourde » : une jauge immense, Ame, Dixon, Tale of Us, pour ne citer qu’eux, à l’affiche – une vibe berlinoise et pas dépourvue d’émotions. Mais pour les fans sachez que Fakear passera au Melkweg pendant ce temps là…


Vendredi, je me remettrai en douceur en allant buller et m’évader avec la planante Kaitlyn Aurelia Smith au De School. Et peut être bien que j’y resterais peut être pour la nuit


Samedi si j’étais dans les canaux et pas en territoire belge ce serait au Marktkantine que je serais allée m’éblouir : le solaire (même Télérama le dit !) John Talabot, rien que ca et il reste quelques places…


Et dimanche, j’en ai déjà parlé, mais cela aurait été la rencontre au sommet Glass/Anderson.

Difficile de faire un programme exhaustif sur un programme aussi complet : je n’ai pas mentionné NDSM qui se met à la fête pour une immense  »pyjama party » ; ni le Dutch National Opera qui rejoindra les lampions de l’ADE sous ma serre fétiche du Noorderlicht ; ou encore Four Tet qui passe au School ; Legowelt et I-F dans le nouveau club si attendu qui vient d’ouvrir dans la tour ADAM ; le Breakfast Club, que je manque imperturbablement depuis 5 ans maintenant – où on se déhanche avec croissants et jus de fruits en main ou encore nos p’tits chouchous du label français Versatile, Acid Arab qui n’en sont plus à leur première venue sur les canaux…

 

Bref… vous l’aurez compris il y a de quoi faire cette semaine.
Mais que se passe t’il si vraiment, rien à faire, vous n’aimez pas  »cette » musique ?
Et bien l’avantage c’est que le reste de la ville sera à vous : vous pourrez vous passionner pour l’Iran vendredi ET dimanche, assister à une soirée de story telling dans un repère calfeutré et chatoyant, faire la fête sur un bateau de pirates pour éviter les clubs bondés, aller échanger vos vêtements vieillissants et faire plein d’heureux (!) ou encore finir dans le plus simple appareil au coin du feu après un sauna rassérénant, loin de cette société électrisée.

Bonne fin de semaine et à très vite – j’suis bien certaine de vous croiser !

Semaine du 10 au 16 octobre

Clementine - A khubettes life

Sous un pont près de la gare centrale, des bouteilles d’Amstel vides s’amassent sur une citation populaire – ah quel plaisir d’explorer l’écume des murs d’une ville tant aimée.

Amsterdam is een stad om terug te komen.

Amsterdam est une ville qu’il est bon de quitter pour mieux y revenir.
Cela va faire 5 ans que j’en fais l’expérience. A toi l’inconnu, qui y vient et revient cette semaine, laisse moi rendre hommage à la sagesse populaire. Laisse moi guider ton retour – et ton atterrissage.

Fêtons la victoire de la France contre les Oranje hier, et, beaux joueurs, allons faire honneur à un patrimoine culinaire traditionnellement néerlandais – je t’emmène dans la petite cantine du Lalla Rookh et te laisserait ensorcelé par ces saveurs outre-atlantiques.

J’aimerais que tu sois encore le minot que laisse entrevoir ton sourire de Gavroche de province, ce n’est pas le cas je m’en désole – mais si tu avais un kid dans ta poche, nous l’enverrions direct à L’Ecole de français ce mercredi pour un atelier qui joue avec les feuilles d’automne. Ce n’est pas le cas, je m’en désole et le dilemne sera cornélien : danser jusqu’en perdre haleine sur des airs rock n roll ; se laisser submerger par les notes subtiles, jazzy and world, d’Aurelio project qui présentera son nouvel album dans une petite salle encore teintée de mystères ou aller rire jusqu’à s’en étirer les maxillaires dans mon antre (NB : j’ai retenu maintenant, ce nom est masculin) squatté du MixTree – quelle option serait la plus susceptible d’esquisser ton grand sourire ?

Jeudi un petit tour à l’expo jubilatoire consacrée aux machines folles de Jean Tinguely au Stedelijk, suivi d’un Balfolk chez les chaleureux iraniens du Mezrab. Ou une petite grimpette dans la salle conviviale de l’Ouest, Mountain Network. Qu’est ce que tu en dis ?

Vendredi après un gouter pantagruélique au Winkel – les meilleures appeltaart de la ville ! – je te ferais bien découvrir un bateau de pirates tout bleu et malicieux. Si tu aimais les clubs et leurs ondes planantes, je laisserais mon scepticisme au placard et ce serait au Shelter qu’on irait passer 2 nuits de test : grand lancement dans la ville de ce nouveau temple de la fête tellement attendu.

Ce week-end, plein d’improbables – pour te faire mordre à pleines dents le gout acidulé de l’inattendu que tu as l’air d’aimer. Un week-end de l’anatomie humaine dans le petit musée-cabinet de curiosités du Vrolik. La proposition te parait déplacée ? Ne t’inquiète pas j’ai en réserve un festival des fruits de mer et un autre de sushis pour remettre d’aplomb ton estomac ébranlé…
A ton cerveau d’être stimulé – parce qu’Amsterdam a aussi cette capacité à remettre les méninges en branle – après un tour au Brainwash Festival. Deux jours consacrés à la réflexion philosophique et sociale – sais-tu que même mon idole, ma reine Chimanda Ngozi Adichie sera de passage dans les canaux pour l’occasion.

Musique – les plus nostalgiques d’entre nous iront passer une soirée avec Yann Tiersen au Carré. Moi j’y préférerais une line-up futuriste dans un jardin du Nord, une déferlante rock au Paradiso, l’extase joyeuse d’Ata Kak au Marktkantine, ou du hip-hop bien frenchy au MixTree.
Et pour clore ce retour culotté j’irais tester ton audace dimanche soir dans le Nord, autour d’un bon feu de joie et d’une caravane-sauna.

Tu reviens sur tes pas, dans le sillon de mes roues, sur les traces de mes petites joies folles et amstellodamoises – je ferais tout pour entourer ton retour de mes pépites frivoles et mes exaltations fragiles. Mais accepteras-tu le bonheur simple ?

Semaine du 26 septembre au 2 octobre

C’est lundi – c’est comme une bombe dans l’cérébral. Faut que ca enquille, que ca dépote, que ca fuse – qu’la semaine enchaine comme les pensées acerbes, abruptes, abstèmes. J’la veux cinglante cette succession d’sept jours précis ; j’la veux violente et empirique, spot on et ironique. M’esclaffer jaune et que l’onde en tremble dans les nuits troubles. Amsterdam ma si douce, c’début d’automne je vais t’éreinter, te dézinguer. Te consumer.

Christel Mitchell - sheDark je commencerai à la galerie Toon et au milieu des clichés glauques et sublimes de Christel Mitchell, j’déambulerai.
Slightly nostalgique en ce lundi, rien n’est moins sur – pourtant je sais qu’au fond de moi
un petit bout de mon coeur d’gamine rêverait [honteusement ?] de s’pointer au Paradiso pour rendre hommage à Bono

Demain soir, Cassel, La Haine et mes souvenirs adolescents : ca va, on reste dans le thème.
Un rock indé qui déferle depuis sa Brooklyn natale et fait bruisser dans mon esprit enfiévré le beat strident de l’urgence et de la fuite : les sulfureux DIIV au Paradiso, à ne pas manquer.

Amsterdam – Zagreb – Utopia : une soirée consacrée à l’urbanisme dans un joli cinéma sur le canal – plus précisément à cette distortion entre l’utopie et la réalité du paysage urbain, la menace d’une ville disloquée, chaotique, dystopique qui inspire les cinéastes – cet événement est en néerlandais, et siéra parfaitement à mon fatalisme latent.

Tel Gepetto, il mouvait ses sculptures d’un supplément d’âme : Jean Tinguely, créateur fou à l’esprit dada, inventeur de machines à dessiner, artiste mécano dans tous les sens du terme, sera à l’honneur au Stedelijk museum à partir de jeudi.
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Jeudi soir toujours, pour lancer le week-end, y aura l’embarras du choix : du Klezmer dans un repère iranien chatoyant, un classique du 7eme art mexicain dans un squat dédié au cinéma (mais vous avez intérêt à maitriser l’hispano-dutch…) ou la petite bombe britannique Låpsley au Melkweg – seulement si un brin de douceur ne déclenche pas en vous des crises d’urticaire.


J’vous ai habitué aux week-ends à buller, à s’évader, à chiner dans la quiétude aquatique. J’en ai encore à la pelle des suggestions rose-bonbon, tout droit sorties de mon p’tit monde insulaire, imaginaire et sans vague : un bateau de pirates comme un rêve peint en bleu qui se met à la fête, San Proper sous une serre bien gentiment hippie ; du swing en mode électro dans une mignonette salle du Nord ; le mensuel Ij-Hallen – plus grand marché aux puces d’Europe pour mes férus de frippes ; le navire-ivre du Nemo qui ouvre gratuitement ses portes à la science ce week-end (principalement en néerlandais…) ; un squat d’artistes foufous, encore assez peu connu, à visiter en sourires et en musique ; un jardin enchanté qui organise des jeux et de quoi s’en mettre plein la panse pour lutter contre le gaspillage alimentaire ; des rythmes cubains pour s’emballer chez Hannekes ; un sauna bien impudique et tant aimé pour enfin finir la semaine ou encore les sonorités relaxantes des joueurs de Hang Massive en tournée sur Amsterdam (et au fait si vous n’avez jamais entendu parlé de ce très recherché instrument, c’est par là..)

Début octobre, moi, j’veux rien d’tout ca. J’me la jouerai solo – ciao bella – et pour ne plus m’vautrer dans la candeur, j’serai même prête à pousser les portes immondes du Heineken Music Hall (c’est dire!), arrimer ma carcasse froide et brinquebalante au rythme des notes sourdes de Moderat, et me complaire impassible dans mon indifférence.

 

Week-end du 23 au 25 septembre

maisons aurélie SalmonQu’as tu fait cette semaine, sur les canaux ?
Moi lundi, j’ai sillonné – les deux fleuves et leur confluence ; et les passerelles qui tremblaient sous mes pas amourachés. Mardi j’ai volé, par delà les collines ambrées ; sur le plateau et l’esplanade, j’ai rêvé (haut) dessus les traboules. Mercredi j’ai plongé – yeux dans les rives qui scintillent, sur les cimes crayonnesques, dans les mots doux de l’Astragale, parfois trop rudes de la vie – et mes bras nus au p’tit soleil de la Guill’ dans la douceur d’après-midi. Jeudi voyez-vous, je me suis lovée : près des nuages, dans mes coussins ; la journée recroquevillée pour oublier encore une fois ce que signifiait abdiquer.
Vendredi retour case départ – quatre jours lyonnais, une presqu’île, qui ne sauraient m’écarter plus de mon idylle néerlandaise. Car après tout, j’suis pas une île et mon il restera une ville aux milles îles et sans colline, aux milles ondes sans envol… qu’il me tarde de regagner.

Inspirée, comme vous le voyez après ma pause en pleine semaine, ce week-end je ne saurais trop vous recommander de :

Vous en mettre plein les mirettes : faire un tour au festival de photographie UNSEEN sans oublier les nombreux ateliers (en anglais) qui accompagnent la programmation – comme celui ci par exemple

Dessiner : se promener en esquisses sur la berge de NDSM et admirer, voire crayonner vous même la ville sous vos yeux (Amsterdam Drawing 2016) – ou plus encadré et en français, mais un peu dans le même esprit participer à un atelier samedi après-midi à l’Ecole de français avec l’illustratrice Aurélie Salmon.

Vous faire plaisir : flaner sur un marché sacrément hippie dans un village loin loin dans le Nord – rester zen sur une petite plage urbaine pour bien commencer le week-end en médiation – dénicher du vintage et de la griffe design à gogo pour les férus de pièces originales – dans la Kinkerstraat ce samedi, pour profiter de la rue et des boutique qui s’animent en musique – la musique américaine à l’honneur pour un après-midi Nashville.

Sortir des sentiers battus : découvrir le quartier Zuid, sous un nouveau jour ! – histoire de jouer sur le tableau improbable : aller au cinéma dans une ancienne école transformée en temple de la nuit électro… le tout en journée ! – et pour ne rien perdre des bonnes habitudes et relâcher la pression après une grosse semaine de travail : squatter un sauna dans un jardin bien impudique du Nord, le tout en musique !

Ecouter des histoires : des histoires de nulle part ce vendredi (événement en anglais) – des histoires du vaste monde ce dimanche au Mezrab à l’occasion de leur festival de story-telling.

Faire la fête, danser, buller – au choix : de l’insolence dans un repère punk , des rythmes jazzy et funk dans le Nord, le label indé français Antinote qui se produira dans le mythique squat du OT301, et un sorcier des platines au School.

Bon week-end !

Semaine du 12 au 18 septembre

damloopbynight25 kilomètres de course entre les canaux et sur les pavés, du cinéma à foison et des records de chaleur.
Voici quelques options pour pimenter votre été indien cette semaine :

Ce soir au choix, La Chambre Bleue de Mathieu Amalric (dans le cadre du cycle Simenon organisé par L’Echappée Belle), Ex-Machina sur une plage de l’Ouest (le lieu est trop chouette, les pieds dans le sable au bord du lac !), ou Wadjda au Mix Tree (vous savez, ce tout premier film Saoudien sur une fillette qui veut faire du vélo).

 

Demain ce sera danse. L’immense chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui présente Fractus V au Stadsschouwburg. Pour m’en remettre j’irai virevolter après, en profitant de la soirée hebdomadaire de free dance qui reprend tous les mercredis à partir de cette semaine à l’école de rock n roll Clandestien !

Au FOAM – musée de la photographie, deux expositions qui s’ouvrent pour cette rentrée : le sulfureux Ai Weiwei qui sera l’invité de la maison jusqu’à décembre, avec son travail réalisé dans des camps de réfugiés ainsi que l’artiste vidéaste Melanie Bonajo. Les deux vernissages auront lieu jeudi, et l’occasion de visiter cette belle bâtisse et ses jardins n’est jamais perdue !

Jeudi encore, un apéro francophone pour les plus expats d’entre vous – ou une initiation à l’écriture collective dans un concept store.

Ce week-end, pour profiter jusqu’à la lie de l’été indien, plusieurs possibilités :
– une compétition d’escalade à observer
– une exposition dans un église sur les enfants de la rue et un village d’artistes en fête, c’est le Openbare Werken à Ruigoord.
– un classique du 7eme art au Filmhuis Cavia, Carnival of Souls.
– un manifeste de l’art féministe tout le week-end – et l’ouverture du très attendu Unseen Festival consacré à la photographie
– une dégustation de vin organisée par L’Ecole de français
– une course – de nuit comme de jour – d’Amsterdam à Zaandam pour les plus sportifs d’entre vous.
– pour faire la fête : un tribute à Tupac dans une friche artistique (pourquoi pas ?), une plage urbaine en fête pour la fin de la saison estivale, un bateau de pirates bercé par une électro-pop toute douce suivi d’un set de folie du grandissime DJ Captain Spank (!), et une virée au Radion pour mes oiseaux de nuit.
– ce dimanche un petit marché de quartier dans un parc, suivi comme toujours d’une soirée impudique dans un jardin du Nord

Semaine du 5 au 11 septembre

Depuis 3 jours, ma time-line Facebook me stresse : gamins en pleurs devant des grilles d’école, parents désemparés, étudiants dans l’expectative, grands-parents soudainement esseulés. Très peu de raisons que cela m’atteigne voyez-vous ; les joies des saisons et de l’auto-entreprenariat me préservent de ce stress marronnier. Et pourtant… Et pourtant chacun de ces rappels m’envoie une décharge en pleine figure.
Non, non non non, je ne veux pas de cette rentrée omniprésente – à défaut de prendre le large, j’vais conjurer le sort : avec mon lac et mes canaux, mes bouquins et mes sons, on va prolonger l’été blanc.

Rentrée - A khubette's lifeEt pourtant, j’aurais beau tout tenter, j’pourrais pas y échapper… La rentrée est partout. Les institutions culturelles les premières. Alors autant en profiter… Petit aperçu hebdomadaire :
Toujours le FRINGE festival sur Amsterdam, jusqu’au 11 septembre. Soit de la danse, de la musique, des performances et tout un programme aussi gratuit. Un spectacle qui a attiré mon regard ? Bake that awesome cake, qui reprend et met en scène avec cynisme et ironie des personnages découverts dans des vlogs et tutoriels youtube (spectacle 75% en anglais, 25% en néerlandais).
– La rentrée dans la petite galerie Home of Art avec l’installation Bless you for your fear. Un mur de textiles et d’encre à découvrir, et même en musique et impro le 11 septembre. Et c’est toujours un lieu où passer son temps agréablement, une oasis de calme dans l’effervescence du quartier des musées.
– Deux soirées qui se ressemblent ce mercredi : de la danse, du théâtre, de la musique et de l’art graphique, dans un jardin du Nord cette fois – ou de la danse également alliée à l’art visuel dans mon squat favori du OT301.
– Un week-end festif consacré à l’art aussi, sous toutes ses formes au Roest ce week-end.
– La rentrée au Huis Marseillemusée consacré à la photographie – et comme vernissage ce samedi, l’exposition de Scarlett Hooft Graafland. Cette artiste néerlandaise a photographié ses voyages… Et perso elle me fait rêver !
– Du théâtre et de l’impro : Mr Théâtre organise des ateliers en français sur Amsterdam, et nous emmène samedi soir à la découverte de son univers.

Pas mal de toiles à se faire cette semaine également…
– En français : L’Echappée belle, fondation pour la promotion de la culture française organise un cycle Simenon au cinéma Het Ketelhuis. On commence ce soir avec Betty, à 19h.
– Un (déjà) classique : Intouchables ce soir, les pieds dans le sable au Dok.
– Une soirée thématique plus grave à l’Eye ce mercredi, consacrée aux migrants.
La première, toujours à l’Eye, du chouette projet irlandais Bodkin Ras, à découvrir plus par là
– Pour les plus néerlandais d’entre vous, la suite du cycle consacré à Wan Pipel – l’illustre directeur surinamien dont je vous ai déjà parlé plusieurs fois.


Je reprends ce petit agenda, pour les compléter les suggestions festives du week-end à venir :
Insolite – le rendez-vous mensuel du Ij-Hallen, le plus grand marché aux puces d’Europe dans les docks d’Amsterdam ce week-end. Egalement ce week-end, l’Open Monumentendag, l’équivalent de nos  »journées du patrimoine ». Pour les plus néerlandais/expats d’entre vous, cette petite carte est un bon résumé des activités proposées, parcours urbains et monuments ouverts ces 2 jours. Pour les autres, vous trouverez ici la liste des bâtiments ouverts au public.
Concerts – pas mal d’évènements divers et variés : du rock 70’s, psyche et japonais au Nieuwe Anita ce soir – ou au Muziekgebouw un saxophoniste capable de vous faire planer dans de hautes sphères électriques et expérimentales, oui Colin Stetson (dont les collaborations sont souvent des plus improbables – comme ci-dessous avec Sarah Neufeld de Arcade Fire !) va venir faire tripper et trembler cette immense verrière ! Samedi, laissez vous envouter par des notes qui défie les lois des genres et des frontières (influencé du jazz jazz, rythme des Balkans et traditions persanes…), avec Arifa dans mon repère-cocon du Mezrab.
Pour mes oiseaux de nuit –  Pour vous qui voulez gouter la nuit électrique le long des canaux : options plein-air et bucolisme (oui j’aime inventer des mots !) au festival Into the Woods ; plein air toujours, plus hollandais le long des docks ; plein air encore – sur une plage urbaine qui fête son anniversaire !
Vous ne saurez résister au sombre appel des clubs ? Tentez le MixTree pour de la dub ce soir, des sets undergrounds au Radion, un soleil de minuit au Marktkantine ou une longue insomnie de techno féminine au Dépôt ce dimanche !

Bon week-end à tous !

Week-end du 2 au 4 septembre

 

Anne court après le temps – les minutes, les heures de sommeil grapillées entre 150 vélos, deux cours, dix articles et une expo pourquoi pas. Anne court – elle ne grimpe plus, elle ne danse plus. Elle voltige peut être, dans ses rêves ou derrière la rentrée, elle volette, après les résas, les plannings et les projets. Elle voltige et ferme les yeux sur des songeries de voyages et de contrées lointaines quand ses canaux imperceptiblement se fardent de la brume automnale, déjà. Septembre – et les eaux scintillantes se referment.

Alors ce sera une version courte des suggestions du week-end, sachant qu’elle si elle avait tout son temps, elle le passerait probablement à dormir.

A défaut de pouvoir rockabiller dans une île du Nord des Pays Bas ce week-end, j’investiguerais bien le festival de danse, de théâtre, de mimes et de musique Fringe Festival qui aura lieu jusqu’au 11 septembre dans toute la ville.

Vendredi, à choisir ce serait soit une expo de photos  »Face the Dutch » dans les jolies halles de l’Ouest, du reggae ce soir dans mon bien aimé Noorderlicht, ou une dernière nuit d’été à me perdre dans les ondes électros.

Samedi pour commencer peut être, un atelier sur les odeurs d’Amsterdam, son paysage olfactif, sa cartographie sensible (en anglais). Mon quartier vraiment préféré en fête, si vous souhaitez vous imprégner de l’Est de la ville et arpenter la si vibrante Javastraat. L’école de français en musique pour la rentrée, premiers à l’initiative de la venue du chanteur Cyprès ce week-end ; du tango – même pour les amateurs ; une soirée aux rythmes persans dans mon repère du Mezrab ou un gros festival dans le Sud pour les plus enfiévrés d’entre vous.

Dimanche pour bien commencer, et pourquoi pas un petit moment de détente (saunas, hot tub et jaccuzzi) avec vue et musique depuis la terrasse du Volkshotel ? Une rencontre avec Wim Wenders à l’Eye (anglais) dans le cadre de l’exposition Robby Müller ou l’art digital à l’honneur au musée d’Art contemporain ? Sinon plus à l’Ouest y aura des gourmands et de la musique dans un club qui pour l’occasion se rendra diurne. Et au Winkel que je recommande 1000 fois par jour pour ses meilleures  »appeltaart » de la ville, il y aura une ambiance cubana ce dimanche… Mais moi j’irais plutôt au Nord, pour mon rendez-vous impudique et en folk musique du Saunakaravaan au café De Ruimte.

blond september
Bon week-end à tous, et à lundi … 😉

Semaine du 22 au 28 août

© Marielle Loussot
© Marielle Loussot

 

 

 

 

Alors que l’été touche à sa fin, il s’agit d’oublier la rentrée qui s’annonce à pas feutrés.
En cette dernière semaine d’août, la ville toute entière semble s’être donnée le mot pour tenter de nous faire basculer dans l’amnésie.

Y aura à boire et à manger, du sérieux et des folies. Venez, on s’offre une dernière resucée d’été…


On commence avec du cinéma :
*dans le Vondelpark ce jeudi, un thriller néerlandais qui se déroule dans les canaux d’Amsterdam, rien de tel pour votre intégration !
*Plus chauvin, The Artist projeté dans la cour du Musée de l’Histoire de la ville.
*Au Dok mardi et mercredi dans le port et les pieds dans le sable, American Beauty et Berlin Calling.
*Pour les néerlandophones, une soirée dépaysante ce mercredi aussi, au Museum Het Schip : une projection gratuite de Wan Pipel, un film néerlando-surinamien de 1976, qui sera accompagnée de petits encas exotiques et d’un tour dans ce superbe bâtiment de l’Ecole d’Amsterdam.
* Bucolique, dans la ferme urbaine de la Buurtboerderij ce jeudi, un grand classique du 7eme art français La Piscine, avec Alain Delon, Romy Schneider et les bons p’tits plats concoctés pour 3 sous !

Y aura de l’art et de la réflexion.
* La dernière semaine du grand festival de théâtre et de mimes De Parade, dans le parc Martin Luther King. En cliquant sur le lien ci-dessus, vous trouverez l’ensemble du (vaste) programme, le logo LNP indique les performances accessibles au public non néerlandophones.
*
une soirée-rencontre avec un rédacteur du magazine SOFA dans la librairie anglaise de Spui ce jeudi.
* un vernissage coloré, joyeux, exubérant au musée d’art contemporain ce jeudi également, avec de la danse, de la musique et du design à l’honneur.
* une exposition ce samedi, dans une petite galerie de l’Est. L’artiste invité cette semaine est le tout jeune Thomas Swinkels, et sa création s’appelle I can’t live in a living-room.
* connaissez-vous le kokedama ? Non ? Samedi il sera temps de vous initier à cette technique de  »plantation d’intérieur » lors d’un atelier au Hoxton.
kokedama* une exposition qui explore la relation post-coloniale et traumatique entre les Pays-Bas et l’Afrique du Sud, ce sera dimanche à Framer Framed.

Plein de petits marchés sortiront leurs stands :
* le régulier Amsterdams Mont Martre, petit marché aux puces du vendredi dans un quartier plutôt chic.
* le vide-grenier annuel de Mediamatic. Ca sonne comme un bon plan : ils bradent leur matériel informatique et plein d’autres choses.
* Malheureusement ce vendredi marquera le dernier marché du soir dans le festif bar du Roest. Frippes et artistes s’y réuniront pour en faire une édition de folie !
* Du vintage dans le sud, et dans l’ouest pour les amateurs ce week-end.
* Do It Yourself ! Plein d’ateliers et de workshops ce dimanche dans l’ouest.

Des improbables seront aussi à l’affiche, comme du yoga dans une galerie d’art, du lindy-hop et du vélo dans un parc, une dégustation de vin (parce que oui, au pays de la bière ca reste un improbable), du ping-pong en musique dans un ancien bunker et surtout, surtout, un toboggan géant improvisé dans le tunnel sous le fleuve Ij.

Il y aura bien sur aussi des concerts, des festivals et des belles soirées…
Concerts. * Au Paradiso ce lundi, The Internet régaleront les fans de R&B. *Une wave punk et amstellodamoise avec la sortie de l’album de St Tropez au OT301 ce vendredi. * Space is the Place, et de l’électro douce qui se mêle aux notes d’une guitare, d’un violon et d’un trombone ce vendredi également dans mon repère chéri du Ruimte.

Grosses soirées pour mes oiseaux de nuit qui veulent rentrer à l’aube. * une soirée house-techno dans un hangar du Nord samedi. * Et toujours des belles lines-up au School vendredi, samedi et dimanche pour pimenter vos nuits d’été. * Toujours bon à savoir, le magazine culturel Overdose.am actualise chaque semaine leur rubrique Worth your Damn Hangover pour les plus clubbers d’entre vous.
Petites soirées chouettos dans des lieux étonnants : Tunes in The Shrub ce mercredi au Café Struik, en saveurs et en musique. * Dernier round au bar Dogma, pour un dernier BBQ estival au bord de l’Ij. *Jeudi, réouverture festive du café associatif et politique Dokhuis, où vous pourrez même savourez pour quelques euros des bons petits plats maisons et de la chouette musique. * Vous avez toujours rêvé d’être un pirate ? Passez à l’abordage vendredi de La Nef des Fous, ce bateau tout bleu et plein de surprises amarré sur NDSM. * les expats s’amusent et regardent passer les bateaux, vendredi.
Festivals – une sacrée tripotée qui s’annoncent cette semaine, dans des styles plutôt variés :
* Le Jordaan en fête pour l’annuelle fête de quartier dans les canaux tout le week-end !
* De la nature, de la pop, du rock et des documentaires dans le bois d’Amsterdam.
* Plus fancy, plus très onéreux, un festival en dehors de la ville pour qui voudrait se mettre au vert.
* Encore du vert, et de la techno pour le retour du grand Mysteryland à Hoofdorp.
* Du reggae sur l’eau, dans le Gaasperpark.
* Le dernier week-end des Zomercircus ce week-end dans le port.
* Dans l’un de mes repères du Nord, la petite oasis verte et autosuffisante du Ceuvel, des histoires racontées, des brass bands, des DJs, des philosophes, de la comédie, des ateliers en tous genres et beaucoup beaucoup de bon temps !
* Dans un village hippie niché au fin fond du port, un samedi à thème peinture et bières.
* Et enfin une parade de bateaux avec plein de gens créatifs à bord pour un dimanche artistique.

Bonne fin d’été à tous !

 

 

 

 

 

Week-end du 19 au 21 août

IJsselmeer

Après trois jours sur une ile déserte, Anne revient toute inspirée !

Pour bien profiter de cette mi-août ensoleillée sur les canaux, vous pouvez :

développer un goût pour la musique classique : en profitant du superbe Grachtenfestival dont la soirée de cloture est ce dimanche et en assistant ce samedi à un concert sur l’eau en plein coeur de la ville peut être même en présence du roi (gratuit)*, ou plus improbable en dansant sur le pont du bateau Odessa qui accueillera une  »rave » sur des notes de Strauss, Chopin ou encore Bach. A noter, pour une touche plus contemporaine, que l’illustre compositeur Philip Glass sera de passage sur Amsterdam, à l’occasion d’une rencontre au Stadsschouwburg (en anglais).
Et si c’est le jazz votre tasse de thé, prenez le train direction La Haye
* NB : si les canaux ne vous branchent pas trop, d’autres concerts ont lieu dans différentes localisations de la ville, dans des clubs ou des théâtres par exemple…

Vous cultiver : à L’école de français, lors d’une rencontre littéraire consacré au livre Le Collier rouge, de Jean-Christophe Ruffin. Au Van Gogh museum pour découvrir la sulfureuse exposition temporaire consacrée au maitre Aux confins de la folie. En faisant un tour sur le terrain maritime tout le week-end lors d’un festival inspiré par les nouvelles technologies et les recherches sur la réalité virtuelle (et c’est gratuit !). Au Martin Luther King parc pour fêter le centenaire d’un festival de théâtre, mime, danse et musique De Parade (certaines performances sont en néerlandais). Ou encore en allant se faire une toile au W8 (en anglais), ou plus mainstream au Netflix & Chill festival.

Découvrir des nouvelles pépites musicales : ce soir au Nieuwe Anita, dans un des plus anciens zoos d’Europe demain soir, ou en jouant aux pirates sur un bateau tout bleu du Nord avec l’amstellodamois pur souche Bernard Hering (suivi d’un set d’un chouette DJ français qui répond au doux nom de Captain Spank…).

Vous relaxer, et vous offrir du bon temps : de la méditation zen en silence et en plein air ce dimanche, un petit sauna en musique à la belle étoile pour les moins pudiques. Sans oublier des burgers, à la pelle, pour les plus gourmands !

Profiter de la nuit hollandaise, avec la Kiss all hipsters party au Bitterzoet, une nuit d’été dans un temple électro, de la trance dans l’église d’un village de hippies ou un festival dominical sur le sable du port industriel.

Bon week-end !