Semaine du 23 au 29 novembre

 

amsterdam light festival

Il y a des semaines un peu mornes – des semaines à écouter en boucle cette petite pépite de douceur –  et d’autres dont les jours qui se suivent et ne se ressemblent guère apportent chacun son lot de surprises. Cette semaine, si j’en crois mes indics, s’annonce un peu comme ça : prolifique !

Ce soir si j’étais vous j’irais manger pour 3 sous au Nieuwe Anita – bastion qui résiste encore et témoigne du passé révolutionnaire et anarchiste d’Amsterdam – puis assisterais à la projection du film français Le charme discret de la bourgeoisie (1972 – sous titres anglais, entrée 3€).
Moi je n’y serai pas, j’irai donner un petit coup de main à mes copains du Regenboog et j’en profite pour rappeler qu’ils sont toujours en quête de volontaires et de donations (de l’argent bien sur, mais aussi des vêtements, des chaussures, des chaussettes, des jouets, des sacs, des produits d’hygiène… toutes ces p’tites choses utiles dont on a bien besoin au quotidien, encore plus quand on a pas de toits !).

Demain soir, je ferai un pied de nez à l’hiver hollandais en me rendant à l’IDFA (Festival International du Documentaire, jusqu’au 29 novembre, toutes les séances sont surtitrées en anglais) pour la projection de Surire à l’Eye. [NB : que vous soyez fascinés ou non de documentaires, l’Eye est un superbe bâtiment à visiter, voire une bonne adresse pour manger un bout ou boire un café.] Quant à Surire, ma petite fixette du moment, je vous laisse découvrir ici ce que c’est
Quitte à se faire quelques toiles pourtant, je vais me retrouver face à un dilemme : mardi soir mon bien aimé squat sur Overtoom projette un  »film qui importe » (de la série Movies that matter – surtitré en anglais) Pray the Devil back to hell : au Liberia, suivez le combat pacifique d’un groupe de femmes qui s’élèvent contre la violence des gangs. L’occasion encore de manger à tout petit prix dans la cantine bio et végétarienne De Peper.

Mercredi, si ce n’est que moi j’irai virevolter sur des notes fifties à Clandestien le soir, je n’ai aucun événement particulier à vous faire partager. L’occasion peut être d’aller au FOAM-musée de la photographie si vous n’avez pas encore vu l’exposition Magnum qui se finit dans quelques jours. Et tant que vous êtes dans le coin, amateurs de burgers et viandards de tout poil, allez gouter les  »meilleurs burgers de la ville » au Lombardos d’après mon copain Pedro. Pas de frites, pas même de table dans cette bicoque, on regarde les petits pains se garnir sous nos yeux – et on n’est vraiment pas décu, apparemment ! (et dans la Nieuwe Spiegelstraat y a plein de chouettes antiquaires….).

Jeudi ça commence à se corser… Jeudi il y aura le lancement de l’Amsterdam Art Weekend, déjà. Soit une cinquantaine de galeries et académies participantes ainsi que de nombreux événements associés. Mais ce sera aussi la dernière édition de la série Young blood Instant Composition à la galerie Barts Invite, qui réunira danseurs et musiciens sur des performances d’impro.

Vendredi… pfiou, je commence à crouler ! Vendredi débutera par la programmation néerlandaise des Ted-conférences au Stadsschouwburg [si vous ne connaissez pas encore les Ted-conférences, venez vous cultiver en vostfr par ici !]. Pour le déjeuner, filez au lunch-concert gratuit dans la mythique salle du Concertgebouw. Vendredi il y aura aussi du théâtre en français dans la jolie église Thomaskerk. Un Air de famille de Jaoui ça vous parle ? Et bien voilà la version sur les planches, proposée par la compagnie francophone Le Gest. (Par contre, réservez vite !). Les swingers allez rockabiller avec Soop comme tous les vendredis au Kompaszaal – encore une fois l’occasion de bien manger dans un cadre étonnant, au fil de l’eau (comment ça je suis obsessionnelle ?).
Mes chères créatures noctambules, vous qui aimez les clubs, l’électro, les néons et la faune enfiévrée, j’ai de quoi vous divertir ce week-end ! Vendredi soir démarrera sur les chapeaux de roues au Nieuwe Anita (again) avec une soirée Sean Nicholas Savage et Weyes Blues. Ensuite 2 options : une line-up plutôt impressionnante au Studio 80 pour fêter les 5 ans du Red Light Radio (avec entre autre Syracuse – des petits français ! –, San Proper, Dollkraut…). Mais, mais mais… ce week-end sera aussi marqué par le Radion weekender, soit ce club en cours de mythification qui ouvre ses portes pour 48h non stop ! Tempting isn’t it… ?

Samedi, amateurs d’art la Rijksacademie sera OUVERTE – soit l’occasion encore d’admirer tout un tas d’oeuvres et de découvrir tout plein d’artistes. Samedi aussi marque le début du grand et hivernal Amsterdam Light Festival : plus d’une trentaine d’installations lumineuses monumentales disséminées le long des canaux. A l’occasion de son lancement, une parade sera organisée au départ de l’Opéra à 16h.
[A noter et garder dans un coin de sa tête : tous les samedis du mois de décembre et les 3 premiers de février nos copains d’Amsterdam Vélo vous proposent un circuit guidé de nuit pour les découvrir – soit une promenade pour le moins féerique…].
Le soir : une belle programmation chez les brasseurs de bière du Butcher’s tears, encore un très beau set au Studio 80, ou plus atypique une Transparty dans le village d’artiste de Ruigoord.

Dimanche, on continue l’alternance art contemporain et musique, en se rendant au vernissage de l’expo Isa Genzken au Stedelijk museum (Musée d’Art Contemporain d’Amsterdam – dont le bâtiment en lui même vaut le détour). Plus étonnant : un marché japonais dans le centre de la ville. Une soirée qui promet au OT301 (oui encore ! qui puis-je ?). Et de la danse contemporaine, une chorégraphe néerlandaise à suivre de très près : Conny Janssen au Stadsschouwburg.

Sur toutes ces bonnes nouvelles, je vous souhaite à tous une excellente semaine, bien occupée !