
Highlights de la semaine :
– Space is the Place, Dans les arbres – lundi, De Ruimte
– Cycle Adjani, Camille Claudel – mardi, Ketelhuis
– World Minimal Music festival – mercredi/dimanche (principalement à la Bimhuis)
– Young Blood Instant – jeudi, Home of Art
– I am Oak / Pitou – vendredi, De Roode Bioscoop
– Suzanne Ciani – samedi, Bimhuis
– Timber Timbre, dimanche, Tolhuistuin
A mes oiseaux de nuit, de vie – à tous ceux qui m’ont fait aimer cette ville et qui en sont partis. Cette semaine que feriez-vous, si la belle hollandaise avait su vous garder ici ?
Cette fois c’est vous qui m’embarquez…
Lundi – aujourd’hui, l’une m’aurait entrainée à la Bimhuis pour sûr assister à un spectacle d’impro de danse et de musique ; l’autre en direction du Nord – Space is the place – et m’aurait fait découvrir les notes délicates et minimales d’un quartet composé de français et de norvégiens. Et ce sera toi, le presque déjà absent, que j’embarquerai ce soir sur le ferry pour aller grimper aux parois de Monk.
Mardi – et toi, tu m’aurais emmenée au Ketelhuis voir Adjani je crois – Camille Claudel la fascinante. Mais qui d’entre vous m’aurait suggéré d’aller faire un tour sur Waterlooplein, rencontrer ces gens plein de juste courroux et de bonne volonté – ceux-là même qui rêvent d’un autre monde possible ?
Mercredi – quatre abonnés absents auraient été inspiré : celui qui dessine des paysages de sons dans le coeur bleu des nuits du Nord aurait filé c’est certain au lancement du Festival mondial de musique minimale, mais c’est avec regret qu’il aurait manqué The Hmm (soirée qui s’apparente à un TUMBLR live – consacrée à la culture visuelle contemporaine) dans ce petit ciné aux braseros accueillants – ou encore cette exploration urbaine (en anglais) qui partira de l’Artis sur le thème – qui m’est encore flou – de la spéculation naturelle…
Le grand absent serait allé voir Sting à l’Arena – et toi plus intimiste c’est un concert de jazz au Mezrab qui t’aurait fait danser.
Et toi, le Berlinois – le néerlandais déclamé sur les planches du Théâtre de la Ville à l’occasion d’Angels in America ne t’aurait pas effrayé.
Jeudi – même entourée par vous je serais restée solo je crois, y a que moi que ca intéresse d’aller pratiquer mon néerlandais avec un guide en visitant l’exposition »Prints in Paris » au musée Van Gogh – ou en allant parler architecture au Balie. Dans une petite galerie du quartier des musées je serais allée tester l’hospitalité jamais démentie – encore une fois en impro de danse et de musique. Oh mais quoique toi mon oiselle, surement tu aurais voulu que je te suive rire dans les velours rapés d’une nuit de comédie au Nieuwe Anita.
Vendredi vous aurait mis d’accord mes adorés et c’est à l’unison qu’on serait allé s’émouvoir des voix de I am Oak et Pitou – et qu’est ce que j’aurais été heureuse !
Mes absences c’est du sentiment – samedi j’imagine le bonheur de vous avoir là : Suzanne Ciani au Muziekgebouw pour s’évader dans une nébuleuse onirique, une vente de vinyls aussi – ca vous aurait mis en joie. Pour sortir danser jusqu’à l’aube on aurait eu l’embarras du choix, ici, là ou encore là-bas. J’aurais bien tenté d’vous embarquer dans mes trips à moi – du rock n roll, du storytelling, du glamour avec vue, un p’tit marché exposant des créatrices françaises ou pour réjouir mon âme de gamine assister à un spectacle de marionnettes en français et j’pense bien qu’on aurait réussi ensemble à combiner nos envies.
Et dimanche alors, pour clôturer cette semaine de présence heureuse ? Avec vous en musique ca aurait soit Timber Timbre – soit Arvo Pärts. Ou The High sun au ciné expat.
Cette semaine alors, je la vivrai avec vous mes grands absents – I wonder how I’d do without.