Semaine du 29 novembre au 4 décembre (part 1)

verhuizen
Je suis sure que vous m’excuserez : les suggestions seront courtes cette semaine, parce que j’ai le nez dans les cartons et pas beaucoup dehors ! Je commence alors pour les petits événements jusqu’à vendredi – et vendredi vous aurez celles du week-end !

Mercredi, pour les néerlandophones, ne manquez pas la Klaslokaal au De School : soit cette semaine 1h de conférence sur l’art vidéo, par Bart Rutten (le curateur du Stedelijk Museum). Alternative, musique : de l’indie-rock qui débarque des grands frimas canadiens au Paradiso avec Elephant Stone.

Jeudi : ouverture d’un nouveau concept-store qui frise le vernissage-expo photo par là. Art encore et celui des faussaires à l’honneur à Framer Framed, plus précisément pour débattre de la question de reproductions de Van Gogh importées en direct de Chine (en anglais). Du théâtre dans la langue de Shakespeare, pour cette version de Mère Courage de Brecht. En anglais, encore, toujours pour aller rire lors d’une comedy night au De Nieuwe Anita. Oh, et sinon il y aura du fado

La suite ? Revenez vendredi 🙂

Week-end du 23 au 25 septembre

maisons aurélie SalmonQu’as tu fait cette semaine, sur les canaux ?
Moi lundi, j’ai sillonné – les deux fleuves et leur confluence ; et les passerelles qui tremblaient sous mes pas amourachés. Mardi j’ai volé, par delà les collines ambrées ; sur le plateau et l’esplanade, j’ai rêvé (haut) dessus les traboules. Mercredi j’ai plongé – yeux dans les rives qui scintillent, sur les cimes crayonnesques, dans les mots doux de l’Astragale, parfois trop rudes de la vie – et mes bras nus au p’tit soleil de la Guill’ dans la douceur d’après-midi. Jeudi voyez-vous, je me suis lovée : près des nuages, dans mes coussins ; la journée recroquevillée pour oublier encore une fois ce que signifiait abdiquer.
Vendredi retour case départ – quatre jours lyonnais, une presqu’île, qui ne sauraient m’écarter plus de mon idylle néerlandaise. Car après tout, j’suis pas une île et mon il restera une ville aux milles îles et sans colline, aux milles ondes sans envol… qu’il me tarde de regagner.

Inspirée, comme vous le voyez après ma pause en pleine semaine, ce week-end je ne saurais trop vous recommander de :

Vous en mettre plein les mirettes : faire un tour au festival de photographie UNSEEN sans oublier les nombreux ateliers (en anglais) qui accompagnent la programmation – comme celui ci par exemple

Dessiner : se promener en esquisses sur la berge de NDSM et admirer, voire crayonner vous même la ville sous vos yeux (Amsterdam Drawing 2016) – ou plus encadré et en français, mais un peu dans le même esprit participer à un atelier samedi après-midi à l’Ecole de français avec l’illustratrice Aurélie Salmon.

Vous faire plaisir : flaner sur un marché sacrément hippie dans un village loin loin dans le Nord – rester zen sur une petite plage urbaine pour bien commencer le week-end en médiation – dénicher du vintage et de la griffe design à gogo pour les férus de pièces originales – dans la Kinkerstraat ce samedi, pour profiter de la rue et des boutique qui s’animent en musique – la musique américaine à l’honneur pour un après-midi Nashville.

Sortir des sentiers battus : découvrir le quartier Zuid, sous un nouveau jour ! – histoire de jouer sur le tableau improbable : aller au cinéma dans une ancienne école transformée en temple de la nuit électro… le tout en journée ! – et pour ne rien perdre des bonnes habitudes et relâcher la pression après une grosse semaine de travail : squatter un sauna dans un jardin bien impudique du Nord, le tout en musique !

Ecouter des histoires : des histoires de nulle part ce vendredi (événement en anglais) – des histoires du vaste monde ce dimanche au Mezrab à l’occasion de leur festival de story-telling.

Faire la fête, danser, buller – au choix : de l’insolence dans un repère punk , des rythmes jazzy et funk dans le Nord, le label indé français Antinote qui se produira dans le mythique squat du OT301, et un sorcier des platines au School.

Bon week-end !